égypte
En plein cœur de l’Egypte, entre montagnes arides et terres cultivables, quelques milliers de chrétiens survivent dans une extrême misère. Oubliés de tous, ils sont pourtant les descendants des premiers chrétiens égyptiens.
Dans ce village entièrement chrétien de 8000 habitants bordant la vallée du Nil, règne la sérénité de ces Coptes restés sur les lieux saints du passage de la Sainte Famille lors de sa fuite en Egypte. Sérénité qui contraste brutalement avec la pauvreté de ses habitants, qui fait comprendre les causes de l’exode rural massif qui fait croître les bidonvilles du Caire.
Ces familles n’ont rien. Ils s’entassent à 8 ou 9, ou même plus, entre quatre murs branlants. Les toits, faits de palmes, les protègent à peine des intempéries. Le froid vif des nuits hivernales ne peut être combattu que par des feux allumés grâce aux détritus qui jonchent la rue. Le sol, de terre battue, se transforme en bourbier dès qu’il pleut. Bien sûr, ils n’ont ni salle de bain, ni cuisine… Les animaux, pigeons, chiens, sont comme chez eux.
Quelques conduites d’eau çà et là entre les maisons, auxquelles les femmes viennent remplir des bidons pour les besoins domestiques, pendant que les hommes sont aux champs.
La pauvreté bouleversante de ce village à conduit les équipes de SOS Chrétiens d’Orient à s’y rendre, chaque mois, pour apporter des colis alimentaires aux familles les plus démunies.
A la tête de ces familles, ils retrouvent souvent des femmes, veuves, parfois jeunes mais toujours très pauvres car à la mort de leur mari, elles n’héritent que d’⅛ des biens, le reste allant de droit à leurs enfants peu importe leurs âges.
Alors un élan de générosité parcourt le village et se met en place mais les revenus des voisins ne sont guère plus élevés, et ne permettent pas de subvenir aux besoins d’une autre famille.
Dans l’église du Saint-Prince-Théodore-le-Levantin au cœur du village, et avec l’aide de père Antoine et père Théodore, les volontaires de l’association apportent chaque mois des denrées de base, du riz, des pâtes, des lentilles, des fèves, de la farine, de l’huile mais aussi du poulet, du fromage, de la confiture, des biscuits et du thé.
Aidez les volontaires à poursuivre leurs donations de colis alimentaires aux familles pauvres du village de Deir Rifa. Face au risque inquiétant de malnutrition de ces familles démunies et isolées, votre générosité est la seule protection.
Les habitants de Deir Rifa aiment leur village, ce lieu saint foulé par la Sainte Vierge, Saint Joseph et l’Enfant Jésus. Il faut les aider à rester ici en dépit des conditions de vie rurales difficiles.
