« L’arrivée de l’hiver en Arménie change nos habitudes. Les chantiers sont mis en pause, les cours de français à Hartashen sont interrompus pendant les vacances scolaires, c’est l’occasion pour nous de créer un nouveau projet.
C’est ainsi que la guinguette française est lancée dans le centre du village de Goris. Au menu : des spécialités françaises telles que du chocolat chaud, des crêpes, de la brioche et des tartes aux pommes, le tout réalisé par nos soins. Les gens sont intrigués, surpris et souriants malgré la barrière linguistique.
Tenir cet étalage nous permet de récolter des fonds pour de futures donations aux familles de déplacés de l’Artsakh. »
❤️Avec 33€, vous permettez à un volontaire de tenir la guinguette une journée et de générer des bénéfices au profit des familles.
En Syrie, le salaire moyen mensuel est de 200 000 livres syriennes par mois, et un kilo de viande de poulet vaut approximativement 105 000 livres syriennes. De ce fait, très peu de Syriens peut se permettre de manger de la viande régulièrement.
En collaboration avec le prêtre du village d’Aïn Halakim et grâce aux dons versés sur une cagnotte en ligne mise en place par une volontaire, ils distribuent de la viande à 107 familles pour leur repas de Noël.
« 7 heures du matin, le réveil sonne, 8°C dans la chambre : dur d’émerger et de sortir du lit. Un nescafé brûlant avalé sur le pouce et un sandwich au chocolat englouti nous donne de l’énergie et nous voilà partis pour une journée inouïe.
Nous embarquons dans le carrosse de Firas Mourani, ingénieur de SOS Chrétiens d’Orient, après avoir vérifié que les 107 poulets font partis des passagers. Une fois sur la route, nous contemplons la campagne syrienne défiler sous nos yeux tout en gardant un œil inquiet sur la couleur du ciel qui s’assombrit de plus en plus.
Sous une pluie battante, nous posons pieds sur les chemins du village qui sont déjà transformés en ruisseau. Deux équipages se forment pour se répartir le quadrillage des maisons. D’un côté le dévoué Firas prend sous son bras Florence et Pétronille tandis que Jeanne et Antoine sont accompagnés par Dany, le frère de Firas et son bambin Amier.
À un rythme effréné, nous toquons aux portes des familles après avoir descendu ou gravit des volées de marches vu la topographie du village.
La grande majorité des habitants reste sans voix face à cette surprise de Noël et leur visage laisse apparaître une vive émotion, entre sourire de joie et larmes de reconnaissance.
Au vu de la livraison importante de poulet nous ne pouvons, à notre grand regret, accepter les sollicitations pour une pause-café ou une dégustation de kébé, un plat typique du pays.
Cependant, Florence, Firas et Pétronille ne résistent pas à l’invitation de la chère sœur de Firas qui, nous voyant dégoulinant, s’empresse de mettre nos vêtements à sécher et de nous rassasier de ses mets délicieux.
Nous terminons notre livraison de viande et reprenons la route le coffre allégé. »
❤️Avec 715€, vous offrez de la viande à 107 familles syriennes dans le besoin. Soutenez les familles éprouvées du village d’Aïn Halakim