A la fin de la Saison 2 de Mediapart contre SOS Chrétiens d’Orient, nous avions laissé les pigistes d’Edwy Plenel en train de se déchirer autour de leur série d’articles sur notre association dans une ambiance qui rappelait Le Bruit des glaçons, le film avec Jean Dujardin ou Les Bronzés font du journalisme. Qui avait volé qui ? Le rédacteur en chef était-il un salaud et un voleur, comme le disait un pigiste ? Non prétendait le premier, il n’avait jamais volé le contenu des articles sur SOS Chrétiens d’Orient. Si, affirmait l’autre, on lui avait pillé tout son travail et les gens de Mediapart n’étaient que des méchants. Qui avait touché au grisbi ? On ne comprenait plus rien. Etaient-ils saouls au moment des faits ? Pour certains, c’est probable.
Après une longue séparation, nous avons récemment eu la joie hilare de voir resurgir l’inspecteur Guckert, double journalistique du célèbre inspecteur Gadget de notre enfance. Tel un Sherlock Holmes d’opérette ou un Rantanplan en goguette, il a avancé en regardant obstinément le sol avec sa grosse loupe, au risque de passer à côté de tout et de se cogner à chaque obstacle. De ses erreurs d’observation, il a tiré des questions approximatives qu’il nous pose à la manière d’un Colombo affublé d’un faux nez de Vichynski, le procureur soviétique.
Quand on travaille dur pour aider des personnes en détresse, parfois plongés dans des guerres ou une misère effroyable, on n’a pas si souvent l’occasion de rire. Nous remercions donc Elie Guckert pour cet intermède et nous vous souhaitons à tous de l’avoir bientôt sur le dos.
L’inspecteur Guckert enquête désormais sur les ingérences russes en France comme il a enquêté sur l’action de SOS Chrétiens d’Orient en Syrie : depuis son fauteuil, en envoyant des questionnaires complètement dingues et mal ficelés, avec plein de considérations alambiquées et capillotractées. Et surtout, en mettant SOS Chrétiens au coeur de toutes ses réflexions. C’est qu’il faut bien vivre et, comme disent nos grands-mères, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.
En attendant la parution de son article, nous avons la joie de vous faire partager nos réponses à ses questions, ainsi que nos remarques et même notre propre contre-interrogatoire, car il n’y a pas de raison de se priver.
Spoiler ! Des sources proches de Mediapart nous révèlent les titres des prochaines enquêtes de l’inspecteur Guckert : SOS Chrétiens d’Orient et la CIA, SOS Chrétiens d’Orient en vacances, SOS Chrétiens d’Orient et le trésor du Titanic, SOS Chrétiens d’Orient dans l’espace…
Les dirigeants de SOS Chrétiens d’Orient se tiennent à la disposition des journalistes pour répondre à toutes leurs questions.
Les réponses se trouvent ci-dessous :
En juillet 2013, deux mois avant la création de SOS chrétiens d’Orient, plusieurs membres de la future association – dont Mme Jeanne Der Agopian et M. Benjamin Blanchard – assistent à une table ronde organisée à Paris par l’Institut pour la démocratie et la coopération (IDC) intitulée « La défense de la famille et des droits de l’enfant : une lutte commune en Russie et en Europe » avec comme intervenant Mme Christine Boutin, Mme Béatrice Bourges et M. Paul-Marie Coûteaux. Fondé en 2008 par Vladimir Poutine, l’IDC, co-présidée jusqu’à sa fermeture par Natalia Narotchnitskaïa, ancienne diplomate soviétique aux Nations unies, est considéré comme un instrument de l’influence russe en France. Des discussions entre les futurs membres fondateurs de SOS chrétiens d’Orient et l’IDC ont-elles eu lieu à cette occasion au sujet du lancement de l’association deux mois plus tard ?
Si vous aviez (un peu) travaillé votre sujet, vous sauriez que Mme Der Agopian n’a rejoint SOS Chrétiens d’Orient qu’en 2019, elle n’en est donc pas une fondatrice. En outre, sauf capacité extra-lucide de votre part à lire le marc de café (ou les fonds de vodka), nul ne savait, à l’époque, qu’elle rejoindrait notre association.
S’agissant de votre question, il est sidérant de constater que vous puissiez même soupçonner et donc imaginer que SOS Chrétiens d’Orient aurait été créée en lien avec la Russie (voire à sa demande !) au motif que notre futur directeur général ait assisté à une table ronde avec différentes personnalités juste avant la création de l’association. Cela s’appelle stricto sensu du complotisme et nous prions pour votre santé mentale.
Benjamin Blanchard et la majorité des membres de SOS Chrétiens d’Orient, ont, avant sa création, participé aux différents événements de La Manif pour tous. Pour vous éviter des angoisses inutiles et des recherches vaines, nous précisons que La Manif pour tous n’est pas plus impliquée que la Russie dans la création de SOS Chrétiens d’Orient.
En octobre 2013, un mois avant l’opération inaugurale de SOS chrétiens d’Orient « Noël en Syrie », Mme Charlotte d’Ornellas, membre du Conseil d’administration de SOS chrétiens d’Orient, participe au sein d’une délégation franco-autrichienne à une conférence à l’Université d’État pour les sciences humaines de Moscou concernant le dialogue inter-religieux et les sujets migratoires en Russie. La conférence a été organisée par l’Agence fédérale russe pour la Communauté des États indépendants, les compatriotes vivant à l’étranger et la coopération humanitaire internationale, placée sous tutelle du ministère russe des Affaires étrangères. Cette agence est suspectée de servir de couverture pour recruter des agents aux États-Unis ainsi que d’avoir organisé en Europe des manifestations de soutien à l’invasion russe de l’Ukraine en 2022. La participation de Charlotte d’Ornellas à cette conférence d’octobre 2013 a-t-elle été l’occasion d’échanger avec l’Agence fédérale russe pour la Communauté des États indépendants, les compatriotes vivant à l’étranger et la coopération humanitaire internationale au sujet du lancement de SOS chrétiens d’Orient ?
Nous avons même proposé un plan d’invasion de l’Ukraine (et de la Pologne) à Vladimir Poutine… Soyons un peu sérieux : SOS Chrétiens d’Orient n’a jamais eu besoin de recourir à une aide autre que celle de ses bienfaiteurs. Si l’Arabie saoudite ou la Turquie organisaient ce genre d’événement, nous irions volontiers et vous n’y trouveriez rien à redire. Par ailleurs, Charlotte d’Ornellas n’était pas membre de l’association à cette époque.
En octobre 2021, M. Benjamin Blanchard, fondateur et directeur général de SOS chrétiens d’Orient, est invité à Moscou pour participer au forum du monde chrétien, organisé par une institution soutenue par le réseau diplomatique russe. Comment expliquez-vous l’intérêt de l’appareil d’État russe pour les activités de SOS chrétiens d’Orient ?
Il faut demander au Kremlin.
Peut-être parce que nous menons des actions humanitaires en Ukraine auprès des victimes du conflit ? Car, au cas-où vous auriez manqué cette information, SOS Chrétiens d’Orient se rend régulièrement aux côtés des déplacés et réfugiés Ukrainiens. Dès février 2022, deux équipes de SOS Chrétiens d’Orient ont distribué plus de 80 tonnes d’aide humanitaire. Il y a quelques mois, une nouvelle équipe est allée à Kherson, récemment libérée. Nous y avons distribué 3 tonnes d’aide (manifestement à l’insu de Mediapart). Nous continuons nos actions sur place au profit de plus de 2000 personnes.
Quelle est la nature des relations de SOS chrétiens d’Orient, qui opère essentiellement en territoires sous contrôle du gouvernement syrien, avec les autorités russes sur place ?
Notons que vous ne demandez pas s’il existe des relations de notre association avec les autorités russes en Syrie : vous l’affirmez et demandez juste quelle serait la « nature de ces relations » alors qu’elles sont simplement inexistantes. Vous êtes tellement complotiste que vos hypothèses et suspicions de départ sont devenues subrepticement, dans votre esprit, des certitudes. C’est inquiétant et démontre, comme le soutiennent certains, que le complotisme est une maladie à soigner.
Au printemps 2016, M. Blanchard propose à M. Pierre Le Corf de rejoindre l’association en Syrie et lui permet d’obtenir un visa auprès des autorités syriennes par l’entremise de patriarche melkite Grégoire III Laham, et qui démissionnera l’année suivante, suspecté notamment d’avoir vendus des biens de l’église au profit du gouvernement syrien sans en référer au Vatican. À ce moment-là, l’association de M. Le Corf, We are superheroes, est une association ayant officiellement pour objet l’évenementiel, l’audiovisuel et la communication. Elle ne change ses statuts pour se déclarer comme une organisation caritative en octobre 2016, après son installation à Alep. Pourquoi le directeur général de SOS chrétiens d’Orient a-t-il proposé à un professionnel de la communication de rejoindre son association, dont l’activité officielle principale est l’action humanitaire ?
Vos accusations contre le patriarche Grégoire III Laham semblent diffamatoires et pourraient faire l’objet d’une plainte si elles étaient publiquement relayées.
Le directeur général n’a pas proposé à un « professionnel de la communication » de rejoindre l’association, auquel cas, c’est au siège qu’il aurait travaillé. Il s’agit là de fantasmes. Pierre Le Corf a fait un court séjour comme volontaire de SOS Chrétiens d’Orient, comme des centaines d’autres volontaires. Par la suite, il s’est installé à Alep en 2016. Depuis il mène sa vie comme un grand garçon.
Accessoirement, vous êtes libre de votre jugement au sujet de Pierre Le Corf, nous notons cependant qu’il est baroque de juger de son travail sans se rendre sur le terrain.
En 2017, deux membres de SOS chrétiens d’Orient, M. Alexandre Goodarzy et Mme Béatrice Challan-Belval, alors chefs de mission en Syrie pour SOS chrétiens d’Orient, participent à une soirée Beaujolais dans un hôtel de luxe à Damas en compagnie de Pierre Le Corf, mais aussi d’Hala Chawi, proche d’Asma al-Assad et dont l’ONG al-Karma a travaillé avec SOS chrétiens d’Orient, et d’Amr Armanazi, le directeur du Centre d’études et de recherches scientifiques, l’institution en charge du programme chimique du gouvernement syrien. Comment expliquez-vous cette proximité entre des cadres de l’association SOS chrétiens d’Orient, qui se revendique apolitique, et des cadres du gouvernement syrien ?
Ils avaient peut-être imaginé qu’ils rencontreraient des pigistes de Mediapart à une soirée Beaujolais ? Plus sérieusement, votre question, là encore, s’apparente à une forme de dadaïsme journalistique.
En Arménie, SOS Chrétiens d’Orient a participé à une réception en compagnie d’Anne Hidalgo. Bizarrement, vous ne demandez pas comment expliquer cette proximité « entre des cadres de l’association SOS chrétiens d’Orient, qui se revendique apolitique, et une figure majeure du socialisme ? ».
De même, il semblerait que vous ayez travaillé un temps avec M. Kenech. Or, M. Kenech a participé à Erbil à une soirée où se trouvait François-Xavier Gicquel, à l’époque chef de mission en Irak. Comment expliquez-vous que vous ayez pu travailler avec quelqu’un ayant de telles fréquentations ?
La réalité est plus simple, comme souvent : SOS Chrétiens d’Orient travaille dans la plus stricte légalité et n’a aucune raison d’éviter des représentants de l’Etat, d’associations humanitaires ou des universitaires. Nous ne faisons pas les plans de table de ces événements et répondons poliment aux invitations.
Quelle est la nature actuelle des relations de SOS chrétiens d’Orient avec M. Le Corf ?
Une nouvelle fois, au lieu de nous demander si SOS Chrétiens d’Orient a des relations actuelles avec Pierre Le Corf, ce qui n’est pas le cas, vous affirmez l’existence de relations et en demandez juste la nature. Cela en dit long sur votre recherche d’informations.
Dans une vidéo publiée par SOS chrétiens d’Orient en 2019, le chef de mission en Syrie de l’association, M. Goodarzy, explique que les attaques chimiques de Khan Cheikhoun (2017) et de la Ghouta (2013) seraient des « salades » proférées par l’organisation des Casques blancs. Pour l’attaque chimique de 2013, l’ONU a établi l’existence d’une attaque au gaz sarin – gaz de combat possédé par le gouvernement syrien – contre des civils. En 2017, l’ONU a formellement désigné le gouvernement syrien comme responsable de cette attaque chimique. Pourquoi le chef de mission d’une organisation humanitaire comme SOS chrétiens d’Orient explique-t-il à ses donateurs que des crimes reconnus par les institutions internationales seraient des « salades » ?
Ces allégations ont essentiellement été avancées par des organismes proches de l’Open Society de Georges Soros et relayées, en France, par Mediapart, connu pour sa partialité, son manque de fiabilité et plusieurs fois condamné (pour diffamations et à 1,4 millions d’euros de redressement fiscal). L’ONU, de son côté, a toujours avancé prudemment sur ces questions, notamment à cause des difficultés à enquêter sur le terrain (des groupes terroristes possèdent du gaz Sarin et il existe même une secte japonaise terroriste qui avait tué au gaz Sarin dans le métro de Tokyo en 1995), mais aussi de grandes controverses internationales cachant des rapports de force politiques.
D’après l’ONU, certaines attaques sont « attribuées » au gouvernement syrien et d’autres aux groupes jihadistes. Il est donc difficile de se prononcer avec certitude. La Commission d’enquête Internationale Indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé par exemple qu’elle « n’avait pas atteint des résultats permettant de conclure que des armes chimiques auraient été utilisées par les parties au conflit »[1] (il est vrai qu’elle ne disposait pas des puissants moyens d’investigation de Mediapart). Cette déclaration contredisait les déclarations de la magistrate Carla del Ponte, membre de la commission, affirmant que c’étaient les « rebelles » jihadistes qui avaient utilisé ce gaz. Le communiqué de presse de la commission s’achevait ainsi : « En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations ». Votre question constitue donc un modèle de désinformation sur l’ONU.
En 2018, dans le film Syrie : du chaos à l’espérance, on peut voir Alexandre Goodarzy réaliser une visite guidée d’un ancien QG des Casques blancs à Alep, dans le quartier d’Al-Sakhour, sous contrôle syrien et russe au moment du tournage. La présence de drapeaux islamistes prouverait, à en croire le film, que les Casques blancs étaient en fait des djihadistes. Dès janvier 2017, le média de propagande militaire russe ANNA News réalisait un reportage similaire au même endroit, diffusant les aveux, visiblement arrachés sous la contrainte, d’un ancien Casque blanc capturé par l’armée syrienne au moment de la reconquête d’Alep fin 2016. C’est ensuite Pierre Le Corf, entré en Syrie grâce à SOS chrétiens d’Orient, qui réalise la même vidéo en mars 2017, puis la blogueuse britannique Vanessa Beeley, régulièrement invité sur le média de propagande russe RT, en mai 2017. Comment SOS chrétiens d’Orient a été amené à visiter cet endroit, et comment expliquez-vous que l’association semble s’inscrire dans une opération de communication initiée par la propagande russe et relayée par plusieurs blogueurs connus pour leur soutien à la politique étrangère de la Russie ?
SOS Chrétiens d’Orient ne s’inscrit dans aucune opération de communication autre que les siennes. Nos collaborateurs ont relayé ce qu’ils ont vu et entendu de la part de sources fiables, notamment d’habitants vivant sur place et pouvant mieux témoigner de la réalité que les sources de secondes mains (vous devriez essayer, c’est passionnant).
En janvier 2021, SOS chrétiens d’Orient diffuse une lettre ouverte au président de la République Emmanuel Macron demandant l’abandon des sanctions économiques imposées au gouvernement syrien en raison de ses violations des droits humains, signée par MM. Blanchard, Le Corf, et Charles de Meyer, président de SOS chrétiens d’Orient. La lettre ouverte est diffusée en parallèle de deux autres, l’une envoyée au premier ministre britannique Boris Johnson, l’autre au président des États-Unis Joe Biden. Parmi les signataires, on retrouve plusieurs proches du gouvernement syrien, comme l’ex-ambassadeur en Syrie M. Peter Ford, codirecteur de la British Syrian Society avec M. Fawaz Akhras, le père d’Asma al-Assad, M. Nabil Antaki, cofondateur des Maristes bleus d’Alep et l’archevêque melkite catholique d’Alep, M. Jean-Clément Jeanbart, dont la fondation a été financée à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros par SOS chrétiens d’Orient. La campagne de communication est lancée pour appuyer le travail d’Alena Douhan, rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur « les conséquences négatives des mesures coercitives unilatérales », dont le poste a été créé à l’initiative de l’Iran mission a été financée à hauteur de 115 000 dollars fournis par la Russie en 2020, puis 150 000 dollars en 2022, en plus de 200 000 dollars versés par la Chine, et qui s’est appuyée pour la réalisation de son rapport, entre autres, sur les déclarations de Pierre Le Corf. Comment expliquez-vous l’implication de SOS chrétiens d’Orient et de plusieurs entités/individus qui en sont proches dans cette campagne de communication internationale initiée par des États autoritaires par ailleurs alliés du gouvernement syrien ?
Nous pouvons constater, sur le terrain, que les sanctions ne nuisent fondamentalement qu’à la population et ses éléments les plus vulnérables. L’ONU a fait le même constat et dénoncé les entraves au travail humanitaire que représentaient ces sanctions. Nous soutenons toute forme de démarche visant à alléger les souffrances de personnes innocentes. Si vous aviez mieux travaillé, vous auriez pu ajouter que, en France, après le séisme du 6 février, SOS Chrétiens d’Orient a été la première à réclamer un moratoire sur les sanctions, avant d’être rejointe par toutes les autorités et ONG travaillant sur place. Ainsi, nous nous réjouissons de la démarche des Etats-Unis puis de l’Union européenne, qui ont décidé de suspendre pour six mois certaines de ces sanctions injustes pour la population civile. Il aurait simplement fallu le faire plus tôt et aller plus loin.
Enfin, jusqu’à leur interdiction de diffusion dans l’Union européenne suite à l’invasion de l’Ukraine, les médias de propagande russe RT France et Sputnik ont très régulièrement invité des cadres de l’association, notamment M. Blanchard, pour commenter l’actualité en Syrie mais aussi en France. Comment expliquez-vous la proximité entre l’association SOS chrétiens d’Orient et l’appareil médiatique russe en France ?
Nous allons partout où nous sommes invités. La preuve, nous répondons même à Mediapart.
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De notre côté, et à la suite de vos récentes mésaventures avec M. Kenech et sa compagne, nous avons également quelques questions à vous poser :
[1] https://www.lejdd.fr/International/Les-rebelles-syriens-ont-ils-utilise-des-armes-chimiques-605977-3202235