Les familles de la région frontalière du Syunik, au sud de l’Arménie, font douloureusement face au manque d’appareillage médical.
Actuellement, les malades souffrants d’urgences cardiaques doivent être transportés à Erevan, ville distante de plus de 3 heures de route. Un tel délai est catastrophique dans le traitement de l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral.
L’installation d’un scanner avec imagerie dans le Centre Cardiologique Franco-Arménien de Goris constituera une avancée significative dans l’offre de soins aux familles de la région.
Imaginez ce que cela peut représenter pour un enfant arménien de voir son grand-père ou son oncle s’écrouler sous ses yeux, en se tenant la poitrine ! Vite, son frère ainé se précipite dans la voiture, conduit le malade à l’hôpital de Goris par des chemins escarpés ; lorsqu’il arrive, il est déjà presque trop tard ; cependant, faute de moyens adaptés, il faut encore envoyer le blessé à Erevan, à 3 heures de route. Autant le dire, les chances de survies sont minimes.
Pourtant, il est possible de pallier à ce problème ! En équipant le centre de Goris d’un scanner de dernière génération, il est possible de réduire significativement le délai de prise en charge, et par là même sauver des vies.
En aidant au diagnostic, ce scanner permettra aussi une meilleure prise en charge avant l’accident. A cause du stress de la guerre toujours présente aux frontières, le nombre d’incidents cardiaques ne cesse d’augmenter. Pour que les Arméniens ne meurent plus, aidez-nous à les aider !
Par vos dons, vous aiderez les familles arméniennes à lutter efficacement contre les maladies cardiaques. Dans cette région très touchée par la guerre, nous souhaitons à tout prix limiter la mortalité qui peut l’être, et permettre aux Arméniens de bénéficier de soins de meilleure qualité.
Après la guerre, les habitants du Syunik ont perdu l’espérance. Le développement de ce centre permettra de redonner de l’emploi et prouvera aux habitants qu’ils peuvent se faire soigner ici aussi bien qu’à Erevan. La donation que vous faites est déjà immense mais l’espoir que cela nous donne l’est d’avantage.