Le quartier d’Ezbet el-Nakhl, situé au nord du Caire, est l’un des plus pauvres de la capitale égyptienne. Un peu plus d’un million de personnes y vivent dans des appartements étroits et précaires. Ce sont en grande majorité des chrétiens venus du sud de l’Égypte, avec l’espoir d’y trouver du travail et une vie meilleure.
Dans ce quartier aux rues en terre jonchées de déchets, vivent une trentaine d’handicapés. Tous les jours, certains guettent l’arrivée du prochain visiteur avec impatience. Mais la plupart passe leur temps à se morfondre, assis dans un coin de la pièce. Quelques jours dans la semaine, ils peuvent s’échapper de ce dur quotidien en participant à des activités de tissage et de bricolage au centre Salam. Ils s’y rendent en minibus, une sorte de caisse à savon vétuste et peu sécurisée.
Depuis les années 1980, le centre Salam, fondé par les Sœurs de Marie, vient en aide aux personnes âgées, aux handicapées, aux malades et aux enfants dans le quartier chiffonnier d’Ezbet El-Nakhl. Pour le transport des patients entre l’hospice et le Centre, les sœurs utilisent un minibus de sept places en piteux état. Dans cette caisse à savon, pas de cuire pour recouvrir les sièges, pas d’airbag pour protéger ses voyageurs en cas d’accident ; mais une boîte de vitesse vétuste qui peut à tout moment lâcher, des ceintures de sécurité rongées par le temps.
Depuis quelques années, le nombre de personnes à véhiculer croît beaucoup plus vite que la capacité de transport du minibus.
Les sœurs de Marie ont donc absolument besoin d’un nouveau minibus pour poursuivre leurs œuvres. Le minibus Kasraway de quatorze places coûte 13.750 euros. Les sœurs ne peuvent le financer qu’à hauteur de 5.000 euros.
En raison de la forte inflation, le prix du minibus ne cesse d’augmenter. Début janvier, il coûtait seulement 12.000 euros, soit 15% de moins.
SOS chrétiens d’Orient se doit de récolter le plus rapidement possible, les 8.750 euros restants. L’association se bat pour eux mais sans votre aide, les Sœurs n’enseigneront plus et devront réduire leurs soins aux indigents.
Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur.