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Pays multiculturel et multiconfessionnel par excellence, le Liban tente de conserver depuis des siècles ses particularités, ses traditions et son indépendance. Les 20 à 30% de chrétiens Libanais, fiers descendants de saint Maron et de saint Charbel demeurent attachés à la France et aux Français en témoignent la présence toujours très importante de la langue française et des écoles francophones à travers le pays.
Pourtant, la situation des Libanais ne cesse de se dégrader : la guerre civile libanaise, qui a duré 15 ans, traîne encore ses conséquences dramatiques dans son sillage. Les attentats, explosions et tirs de kalashnikov laissent la place au marasme politique et à une crise économique sans précédent qui plonge le Liban dans le chaos.
De même, la pression exercée sur le Liban par les vagues de migrations successives déstabilise le pays et pose d’énormes problèmes économiques, politiques et religieux. Aux quatre millions de Libanais s’ajoutent désormais plus de deux millions de réfugiés palestiniens, syriens et irakiens.
Dans ce contexte, le 20 juillet 2014, les premiers volontaires de SOS Chrétiens d’Orient entament leurs missions de soutien aux familles libanaises les plus pauvres.
A Beyrouth, dans les villages de la Bekaa et enfin à Tripoli, les équipes de l’association font violemment face au manque de nourriture, au désordre politique, au chômage de masse, à la crise économique et à l’absence de structures sanitaires compétentes…
En première ligne face aux crises qui secouent le pays, ils assistent médusés à l’explosion dramatique du port de Beyrouth, à l’effondrement de la Livre Libanaise et la crise sanitaire liée au Covid-19. Les Libanais sont désormais ruinés et doivent choisir entre se soigner ou se nourrir.
L’urgence est à l’action. Des fonds exceptionnels sont débloqués et les missions s’intensifient. A Tripoli et à Beyrouth, les volontaires se mettent au service des plus fragiles dans les dispensaires, les écoles, ou encore dans les hôpitaux. Dans la capitale ravagée, ils se joignent aux bénévoles libanais pour reconstruire le quartier Medawar, fortement détruit par l’explosion du 4 août 2020.
A Rmeich, Qaa et dans de nombreuses autres petites localités de la Bekaa, véritable grenier et jardin du pays, la mission développe de nombreux projets de soutien et de financements agricoles et artisanaux afin d’empêcher l’exode rural, la disparition des cultures ou encore le chômage de masse. Ces actions s’adressent en priorité aux populations libanaises les plus pauvres, aux chrétiens vivant dans les zones périphériques et isolées de la plaine de la Bekaa, des montagnes de l’Akkar ou encore dans le Sud-Liban.
A tout cela, s’ajoute l’immense contribution des volontaires dans le réseau d’éducation du Liban. En donnant de leur temps dans les écoles, les camps d’été, les orphelinats ou encore dans les associations locales, les volontaires contribuent au rayonnement et au maintien de la francophonie mais aussi et surtout à l’éducation francophile des plus jeunes générations de Libanais qui devront demain relever leur si beau et si vieux pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.