L’Égypte regroupe la plus importante population chrétienne du Proche-Orient !
Les chrétiens coptes (pour la plupart orthodoxes) sont les égyptiens de souche convertis au christianisme dès le Ier siècle par les missions évangéliques de Saint-Marc.
Depuis le VIIème siècle, les populations chrétiennes d'Egypte subissent des cycles de persécutions et puis de calmes relatifs. En 2011, dans le sillage de la "Révolution Égyptienne", les actes anti-chrétiens se sont multipliés : attentats, emprisonnements, meurtres, vandalismes, pillages, discriminations etc. l’horreur progresse lentement mais sûrement.
Persécutions et pauvreté extrême sont aussi le lot quotidien des Égyptiens vivant dans les banlieues des grandes villes du pays, en Haute Egypte et dans le Sinaï où sévit désormais l'Organisation État islamique.
C'est dans ce contexte que SOS Chrétiens d’Orient apporte une réponse d’urgence et développe des projets de soutien social et économique.
Marchant sur les traces de Sœur Emmanuelle en Égypte, la mission de SOS Chrétiens d'Orient s’installe au Caire, à Ezbet-El-Nakhl, bidonville des chiffonniers, à Alexandrie et prévoit d'ouvrir prochainement un centre d'action sociale en Haute-Égypte.
Distributions de matériels, de vêtements, cours de Français, visites aux familles, aide aux orphelins, aux personnes en situation de handicap et aux plus démunis sont donc le lot des volontaires de SOS chrétiens d'Orient en Egypte, une terre à jamais marquée par le passage de la Sainte Famille et la ferveur des premiers chrétiens.
Carte des missions
Un minibus pour les chiffonniers d'Ezbet el-Nakhl

Le quartier d’Ezbet el-Nakhl, situé au nord du Caire, est l’un des plus pauvres de la capitale égyptienne. Un peu plus d’un million de personnes y vivent dans des appartements étroits et précaires. Ce sont en grande majorité des chrétiens venus du sud de l’Egypte, avec l’espoir d’y trouver du travail et une vie meilleure. Dans ce quartier aux rues en terre jonchées de déchets, vivent une trentaine d’handicapés. Tous les jours, certains guettent l’arrivée du prochain visiteur avec impatience. Mais la plupart passe leur temps à se morfondre, assis dans un coin de la pièce. Quelques jours dans la semaine, ils peuvent s’échapper de ce dur quotidien en participant à des activités de tissage et de bricolage au centre Salam. Ils s’y rendent en minibus, une sorte de caisse à savon vétuste et peu sécurisée.